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Clair impact du ralentissement sur les livraisons de lait

Des efforts supplémentaires sont encore nécessaires pour éviter le superprélèvement

Louvain - mercredi 19-03-2014

Le niveau des livraisons de lait a clairement continué à baisser durant les deux premières semaines de mars 2014 : d’un plus de 6,8 % en février 2014, à un plus de 4,3 % durant la première quinzaine de mars 2014.

Il s’agit donc d’un réel ralentissement. Ce ralentissement n’est actuellement pas encore suffisant pour éviter le superprélèvement. Le dépassement attendu a diminué de moitié par rapport à la dernière prévision.

 

Ceci ressort de l’enquête spéciale que la Confédération Belge de l’Industrie laitière (CBL) organise auprès de ses membres. La CBL permet ainsi aux producteurs laitiers de disposer plus rapidement de l’information sur les livraisons de lait par rapport au quota.

 

Le ralentissement des livraisons de lait augmente

L’enquête spéciale de la CBL démontre que les livraisons de lait des deux premières semaines de mars ne sont que 4,3 % supérieures à celles de la même période en 2013. Le ralentissement qui avait débuté en février 2014 continue à augmenter. En février 2014, le plus s’élevait encore à 6,8 %, en janvier à 8,4 %.

 

Si les livraisons continuent à ce rythme, le quota sera quand même dépassé. Le dépassement attendu est environ réduit de moitié par rapport aux prévisions sur base des livraisons de février. Le dépassement attendu à ce moment s’élevait à environ 9 millions de litres ou 0,3 % si le rythme de livraison d’alors était poursuivi. Cela signifie qu’un effort supplémentaire considérable doit encore être fait si l’on veut éviter le superprélèvement.

 

De grands efforts sont nécessaires

Sur base des données de livraison de février, on pouvait affirmer que le plus en mars devait retomber à 3,5 % pour éviter le superprélèvement. Avec le plus actuel de 4,3 %, ceci est insuffisant. Le plus devrait normalement retomber à 2 % dans la période restante pour éviter le superprélèvement. Ceci demandera encore un effort supérieur et continu.

 

Une petite différence dans les chiffres peut avoir de lourdes conséquences

La CBL souligne qu’il s’agit ici de chiffres provisoires et que la fédération laitière ne peut en aucun cas prendre la responsabilité en ce qui concerne les chiffres définitifs. Seules les autorités disposent de tous les éléments pour émettre un décompte final exact. « Nous nous rapprochons très fort des marges d’erreurs normales pour pouvoir émettre une avis significatif sur le superprélèvement » selon Renaat Debergh, administrateur délégué de la CBL. « Si l’on ralentit suffisamment fort, le superprélèvement pourra encore être évité, mais ce sera un quitte ou double : juste au-dessus ou juste en-dessous, une petite différence en chiffres, mais un monde de différence pour le secteur ».