L’industrie laitière belge réduira la teneur en sucres ajoutés de ses produits de 8% d’ici 2020.
L’industrie laitière collabore ainsi à la « Convention Alimentation Équilibrée » qu’ont entériné aujourd’hui la Ministre de la Santé publique Maggie De Block, la FEVIA (Fédération de l’industrie alimentaire) et COMEOS (représentation du commerce et des services en Belgique).
Avec cette convention, les autorités et le secteur alimentaire franchissent un nouveau pas vers un mode d’alimentation plus sain pour le consommateur belge. Le plan d’action contient des initiatives et des objectifs concrets pour y parvenir. La Confédération Belge de l’Industrie Laitière (CBL) se réjouit de l’engagement de l’ensemble de la chaîne alimentaire.
“Les produits laitiers contiennent par nature de nombreux nutriments essentiels et font partie des recommandations pour un mode d’alimentation sain”, souligne Renaat Debergh, Administrateur délégué CBL. “Qui plus est, l’industrie laitière belge a déjà réalisé d’importants efforts sur le plan de la composition des produits. Nous poursuivons résolument sur cette voie en nous engageant dans cette convention.”
Les produits laitiers font partie des recommandations pour un mode d’alimentation sain
Les produits laitiers apportent par nature un grand nombre de nutriments essentiels pour relativement peu de calories. Ils contiennent des vitamines, des protéines de haute valeur nutritionnelle et des minéraux, en particulier du calcium. Ils font dès lors partie des recommandations pour un mode d’alimentation sain. Il est recommandé de consommer 3 produits laitiers par jour.
L’industrie laitière s’engage résolument à réduire les sucres ajoutés
L’industrie laitière offre un large éventail de laits et de produits laitiers, parmi lequel de plus en plus de variantes à faible teneur en graisse et en sucre. Le consommateur peut ainsi choisir en toute connaissance de cause parmi différentes alternatives: il y en a pour tous les goûts.
On confond régulièrement sucres totaux et sucres ajoutés. Il importe en effet d’établir une distinction entre les sucres qui sont naturellement présents dans les aliments et les sucres ajoutés. Tout comme les fruits et légumes, les produits laitiers contiennent en effet naturellement une certaine quantité de sucre (lactose). C’est ainsi que le lait de consommation blanc ou le yaourt nature, par exemple, contiennent naturellement 4 à % 5 de lactose. Ces produits ne contiennent en revanche pas de sucres ajoutés.
Avec sa directive de 2015 ”Apport en sucres chez l’adulte et l’enfant”, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) veut réduire la consommation de sucres ajoutés dans les produits alimentaires afin de limiter le risque de maladies non transmissibles [1]. L’OMS souligne en effet que la limitation des sucres porte exclusivement sur les sucres ajoutés (ou ‘sucres libres’). L’industrie laitière cible aussi les sucres ajoutés dans la ligne de cette directive.
Dans le cadre de la convention, l’industrie laitière a fixé une importante réduction de la teneur en sucres ajoutés dans ses produits. La CBL et ses membres prévoient une réduction de 3 % de la teneur en sucres ajoutés sur la période 2012-2016. En outre, ils se sont déjà engagés à réaliser une réduction supplémentaire de 5% sur la période 2017-2020, ce qui revient à une diminution totale de 8 % d’ici décembre 2020. L’abaissement des teneurs en sucres ajoutés doit intervenir progressivement étant donné qu’il faut un temps suffisant pour que le goût s’adapte.
[1] Directive OMS “Sugars intake for adults and children” de 2015
Consultez ici le communiqué de presse conjoint à propos de la Convention Alimentation Équilibrée.
En dépit de quelques lueurs d’espoir, un réel rétablissement du marché laitier ne sera possible que si l’UE réduit aussi temporairement sa production de lait.
